Aujourd’hui à son compte, Amélie Broutin nous raconte son parcours professionnel et ses différentes missions au quotidien en tant que Community Manager.
Bonjour Amélie, pouvez-vous commencer par vous présenter ?
Après un baccalauréat Littéraire option histoire de l’art j’ai fait une licence de droit, puis j’ai commencé une maîtrise de sciences politiques mais ça ne m’a pas plu car au fond de moi, je voulais faire les Beaux-Arts – des arts appliqués, du concret, du créatif. Alors, pour ne pas perdre les bénéfices de ma licence de droit, j’ai finalement choisi de compléter mon cursus avec une licence d’histoire de l’art et j’ai trouvé un stage chez Artprice pendant mes études…c’était mon premier pas sur le web.
Puis je suis partie terminer mes études à Hambourg en Allemagne et j’ai rapidement trouvé du travail dans une start-up qui se montait à peine à l’époque : Jimdo.
La grande aventure Community Manager commençait alors : c’était en 2007 et les réseaux sociaux commençaient à se faire remarquer. J’ai donc utilisé ces derniers pour faire connaître la start-up sur le marché francophone, ainsi que toutes les mécaniques qui y sont attachées (référencement, relation blogueurs, partenariats avec des services web compatibles, puis mise en place d’actions de marketing viral pour faire en sorte que notre communauté de clients existants nous recommande auprès de leurs amis, etc.) Tout cela a très bien fonctionné et a duré 4 ans pendant lesquels j’ai eu à recruter beaucoup de personnes, à former des community managers internationaux pour qu’ils fassent le même travail dans leurs pays, etc. Maintenant Jimdo compte 200 salariés.
Au bout de 4 ans, j’ai décidé de me mettre à mon compte et de faire le même travail pour d’autres entreprises. Je suis une personnalité créative et j’ai besoin de renouvellement dans les projets sur lesquels je travaille. Pendant 3 ans j’ai travaillé toute seule et il y a 1 an j’ai co-fondé le collectif Zebrure.
Zebrure est un collectif de community managers freelance qui animent au quotidien les réseaux sociaux de différentes marques dans des domaines aussi variés que le luxe, la mode, les cosmétiques & parfums, l’art, le tourisme, l’industrie…
En quoi consiste votre métier ?
Notre but est de faire connaître sur le web une marque, une entreprise, un évènement, un produit et de les aider à développer leur notoriété ou bien à améliorer leur image, en humanisant l’enseigne, en la rendant dynamique et sympathique.
Nous créons ainsi des contenus (photos, illustrations, textes) pour animer les réseaux sociaux de nos clients (pages Facebook, comptes Twitter, Instagram, Pinterest, etc), nous rédigeons également des articles de blog pour leur site si besoin et contactons divers influenceurs du web (bloggers, instagramers, youtubers, etc) pour développer leur notoriété. Nous les accompagnons également sur leur stratégie digitale globale (référencement, e-commerce, etc.). Nous gérons pour eux des campagnes media (Facebook Ads, Twitter Ads, etc) et leur livrons les reportings correspondants à notre action lorsqu’ils le demandent. Enfin, nous effectuons un travail de veille sur leur marque afin de pouvoir réagir à chaque fois que quelqu’un parle d’eux quelque part sur le web.
Quelles opérations mettez-vous en place pour animer vos communautés ?
Nous créons des contenus visuels pour animer au quotidien les réseaux sociaux de nos clients (hors action promotionnelle forte) mais nous organisons également ponctuellement des jeux, concours et appels à participations divers sur différents thèmes en fonction de leur propre calendrier.
Par exemple, cette année, nous avons mis en place une « bataille d’eau » pour TGV Lyria sur Instagram entre la France et la Suisse autour du hashtag #LyriaH2O. L’idée était de voir qui des Français ou des Suisses posteraient le plus de photos sur le thème de l’eau. Nous avons travaillé avec 4 influenceurs Instagram pour relayer le concours et nous avons eu plus de 1660 participations !
Mais je suis également friande de mini-appels à participation pour faire gagner quelque chose spontanément à nos fans s’ils répondent à une question, donnent leur avis, etc. Nous faisons très régulièrement ce type de petits appels à participation simples : cela récolte toujours de très bons taux d’engagement et produit des communautés très fidèles et (ré)actives au final tout en excluant les fameux « concouristes » que l’on veut absolument éviter en tant que community manager.
Pour suivre Zebrure sur les réseaux sociaux c’est par ici :
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