Rencontre avec Sophie Fouillot-Bon , chargée de communication à la bibliothèque municipale de Dijon
Pouvez-vous en quelques lignes vous présentez, vous, votre parcours professionnel et votre travail ?
J’ai un parcours plutôt atypique ayant suivi une formation d’administration générale, réussi des concours de la fonction publique puis occupé des emplois de secrétariat dans des domaines divers (état civil, technique, sport, édition) avant de m’orienter sur un poste de communicant.
La communication a des facettes différentes, pouvez-vous me dire en quoi vous le percevez dans votre métier ? Lesquelles utilisez-vous ?
La communication peut se définir dans des dimensions très diverses : échanges, informations, contacts, transmissions, etc. Pour valoriser et faire connaître un projet ou une action, les établissements tant publics que privés ont recours à la communication et à ses outils. Aujourd’hui la communication utilise de plus en plus les outils numériques (mail, communiqués, images, sites ou blogs, les réseaux sociaux), le print et les médias.
Pour ma part, j’utilise toute cette palette : les outils print (livrets-programme, affiche, flyer, marque-page…) et le numérique (communiqués saisis sur les sites ouverts des médias, blog, site de la BM, de la Ville, Facebook (nouvelle page jeux vidéo par exemple) afin de toucher un public large et nombreux.
La presse est également sollicitée pour des événements choisis : Clameurs (partenariat presse dans ce cas) et des actions que l’on souhaite valoriser (anniversaire du blog Happy Apicius ! par exemple).
Le plan de communication permet de définir toutes les actions à mener selon un planning et des partenaires. La communication est au service d’un projet pour le porter, le valoriser et le faire connaître. La communication n’est pas un but en soi.
Faites-vous de la veille concernant les pratiques que les autres bibliothèques peuvent avoir pour faire la promotion de leurs actions ? Si oui qu’utilisez-vous et que consultez-vous comme site pour cela ?
C’est ce qu’il faudrait faire idéalement ! Faute de temps, la veille que je fais consiste à recevoir et consulter les documents (flyers, livrets-programmes) réalisés par d’autres bibliothèques. Je reçois et consulte également leurs communiqués mails et navigue de temps en temps sur leur site. J’ai sollicité et organisé une visite à la médiathèque de Chenôve afin de connaître leurs pratiques de lectures sur liseuses et la communication liée à ce service.
Sinon, j’utilise Google pour une veille sur les infos notamment liées a cité de la gastronomie, à Clameurs…
J’ai plusieurs flux RSS également sur des sites de médias.
Selon vous quelles qualités et quelles pratiques faut-il avoir pour être un bon communicant ?
Il faut savoir s’organiser, être à l’écoute des sollicitations, de la demande, être disponible et savoir travailler en autonomie. Savoir faire preuve de rigueur mais aussi faire face aux urgences ou aux imprévus de dernière minute. Il faut avoir de bonnes qualités rédactionnelles, quelques compétences en graphisme, savoir traiter et comprendre le métier des prestataires (graphistes, imprimeurs, diffuseurs, médias…). La communication est toujours perçue comme bonne et normale lorsque le résultat attendu est là ! Mais quant le résultat n’est pas au rendez-vous, on a vite fait d’accuser une mauvaise ou insuffisante communication ! Il faut donc aussi savoir garder le sourire !
Avez-vous un conseil ou des conseils pour de futurs chargés de communication ?
C’est un métier intéressant car il touche un peu à tout : relationnel avec les professionnels du graphisme, les imprimeurs, photographes, médias, partenaires…rédactionnel avec le contenu à produire, visuel dans le choix des images, illustrations… technique avec les mises en page faite en interne (affiches, flyers, marque-pages, livrets, communiqués, mails etc.).
Il permet de côtoyer divers corps de métiers, de travailler dans des domaines variés (patrimoine, adulte, jeunesse, projet commun avec d’autres établissements ou services…).
Les initiatives sont toujours les bienvenues. On peut donc faire des propositions, monter un projet, le suivre et en faire le bilan.
Si vous aimez le contact et les défis, c’est un métier très intéressant.
Anaïs Hurter
Je commence une année de MASTER en communication après une année de licence professionnelleCOMEN, Communication et Médiations Numériques. Mes études me permettent de me former à la communication en entreprises afin d'être capable de maîtriser pour elles une présence sur internet et sur les réseaux sociaux