Alain Garnier, fondateur de en 2005, une solution de Réseau Social d’Entreprise (RSE), répond à nos questions…

Vous étiez déjà entrepreneur avant de créer Jamespot, pouvez-vous nous éclairer un peu plus sur votre parcours ?

J’ai commencé ma carrière dans le numérique quand j’avais 15/16 ans, à développer des logiciels, car j’étais passionné de ce qu’on appelait à l’époque l’informatique. Puis je me suis formé dans une école d’ingénieurs spécialisée en numérique avant de rejoindre la société EDS aux Etats-Unis. Quand je suis revenu en France, j’ai rejoint une petite entreprise (on dirait startup aujourd’hui) qui travaillait sur l’analyse sémantique. C’est très vite après cette première expérience qu’avec un autre ingénieur, on a voulu monter notre boite et être « libres » d’imaginer un nouveau système d’analyse sémantique. Voilà le début dans l’entreprenariat. ARISEM, c’est le nom de cette société a grandi très vite par la suite, a connu des hauts et des bas… et a été finalement été revendue à Thales, début des années 2000. On faisait des systèmes de veille et des moteurs de recherche pour les entreprises.

Après, rapidement en 2004, j’ai co-fondé Evalimage pour apporter des outils d’analyse d’e-reputation. La aussi revendue à TheCRMCompany. Et depuis 10 ans maintenant, je dirige Jamespot. Devenu un des leaders des solutions de réseaux sociaux d’entreprise en France.

Comment avez-vous eu l’idée de fonder Jamespot en 2005 ?

Mes premières expériences avaient comme objectif de faire comprendre le langage des humains par les machines. Et je voyais de plus en plus de systèmes où les humains étaient « exclus » : on ne voyait que  des listes, des tableaux, des chiffres… C’est cette volonté de remettre de l’humain dans le système qui nous a conduits  à travers Jamespot aux réseaux sociaux. Le lieu essentiel où la communication et la collaboration se font avec une orientation forte : viser les entreprises.

Et pouvez-vous nous expliquer quel est votre rôle dans l’entreprise aujourd’hui ?

J’ai tout d’abord un rôle de directeur général assez classique. Mais ce qui me caractérise, c’est que c’est moi qui dirige le produit. Chez un éditeur de logiciels, le produit reste un élément central de l’entreprise et lui donne une couleur très forte. C’est le lieu de l’innovation, du challenge. Imaginer le produit de demain mobilise toute l’entreprise. Et c’est passionnant.

A part les réseaux sociaux que vous mettez en place, avec quels réseaux travaillez-vous principalement ?

Personnellement, ou plutôt je devrai dire à titre professionnel, j’utilise intensément Twitter pour l’information, et LinkedIn pour les connexions. Je vois aussi Facebook monter en puissance. D’un réseau très « perso » il est devenu aujourd’hui aussi très pro.

Avez-vous des conseils à donner pour ceux qui souhaiteraient effectuer le même métier?

J’encourage les jeunes qui ont envie de challenge de faire ce métier. Le logiciel dévore le monde… il y a donc tout à inventer. Mes conseils seraient de bien s’entourer. Rencontrer des pros du domaine et confronter les idées, les pratiques. Surtout ne pas s’enfermer dans sa chambre avec son associé pour réaliser le produit idéal… mais d’aller à la rencontre des futurs utilisateurs. Aller dans les associations professionnelles du domaine (comme EFEL que je préside), mais aussi les accélérateurs, les conférences. Et puis surtout : écouter son coeur imposer son style et pas suivre les modes. Car comme disait Coco Chanel “La mode se démode, le style jamais.”

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