Fabrice ROY est à l’initiative de l’association CercleCom, et travaille depuis 2007 dans l’agence TempsRéel, où il est désormais Directeur Associé.
Homme sur tous les fronts autant professionnel qu’associatif, mais aussi de l’écrit et de la parole, Fabrice Roy est « prêt à étreindre son ordinateur » pour répondre à mes questions et un peu les vôtres sans doute.
J’ai eu le privilège de passer trente minutes au téléphone avec lui, qui plus est un vendredi soir ! Homme sincère et disponible, Fabrice est l’un ’’DES’’ communicants de Dijon. C’est pourquoi, si vous êtes dans le coin et que vous vous intéressez de près ou de loin à la communication au sens large, vous devez le connaître par son nom, ou comme créateur et président de l’association . Cet article vous permettra de le connaître davantage…
CercleCom est une association fondée par 15 membres en 2010 et est aujourd’hui constituée d’une centaine de personnes toutes issues du monde de la communication…
A travers cette entité, Fabrice souhaitait créer une structure pour des personnes qui comme lui, arrivaient en Bourgogne et cherchaient à intégrer un réseau de communicants. A la fois « agréable, convivial et bienveillant », CercleCom a pour vocation de créer une synergie entre les petites et les grandes structures communicantes de la belle Bourgogne. C’est le B-A-BA de nos futurs métiers, savoir créer du lien et surtout, se former perpétuellement. C’est d’ailleurs pourquoi, Fabrice a eu l’idée d’un rendez-vous mensuel sur des thématiques pour échanger. Il cherchait également à mettre sur pied « un endroit où les étudiants peuvent s’inscrire dans un réseau afin de créer des relations, parce que c’est un métier de liens. Et c’est pour ça que je réponds à des interviews téléphoniques à 20h même le vendredi. Il est important de permettre à des étudiants d’avoir un échange et d’en retenir quelque chose.».
Je vous parle de Fabrice et de ce qu’il a développé depuis le début de cet article, mais je ne vous ai pas parlé de lui en tant que professionnel de la communication. Après une formation en journalisme, il débute sa carrière en tant que journaliste chez l’Est Républicain.
Il se lance par la suite dans la communication publique en tant que responsable de communication territoriale (à Chaumont, 52) et met en place la nouvelle communication de Jean-Claude Daniel, maire de Chaumont durant deux mandats consécutifs. Il apprend sur le terrain, cependant il sent qu’il lui manque quelques compétences en la matière pour être encore plus performant. De plus il avait « besoin de s’appuyer sur des repères plus théoriques et conceptuels ». Il s’offre donc une nouvelle opportunité à l’âge de trente cinq ans. Organisant sa vie entre son travail et sa nouvelle formation en master communication politique et publique qui a duré deux ans, Fabrice avoue que la logistique fut un peu difficile. Il ne regrette absolument pas sa nouvelle formation sachant qu’il use encore aujourd’hui des enseignements (sociologie / histoire des media / sémantique / communication interne / communication de crise / communication stratégique). Il dit avoir eu la maturité pour aborder cela et, grâce à son parcours atypique, son CV a intéressé TempsRéel (Agence de communication Dijonnaise). Depuis 2007, il accompagne Florence Menu, son associée et fondatrice de l’agence TempsRéel. Au début en tant que directeur de projet et depuis 2011 en tant que directeur associé.
Son quotidien au sein de l’agence TempsRéel est basé sur l’écrit et l’oral « car notre boulot consiste surtout à convaincre ». Fabrice a le rôle de « vendeur », il a la capacité de synthétiser, de convaincre, de comprendre l’interlocuteur qu’il a en face de lui, mais aussi de lui donner envie de collaborer avec son agence et de lui faire passer les valeurs de celle-ci.
J’ai également pu avoir son point de vue sur deux éléments, qui me tenaient à coeur : L’un étant les réseaux sociaux et l’autre étant la définition du bon communicant.
« Quotidienne et permanente » c’est la phrase la plus spontanée de l’interview, c’est ainsi que Fabrice répond à ma question « Quelle est votre utilisation personnelle ou professionnelle, votre fréquence sur les réseaux sociaux et qu’en pensez-vous? ». Il ajoute ensuite que son agence n’est pas une WebAgence mais que les réseaux sociaux sont avant tout un outil de veille et d’exposition. « Je n’arrive pas trop à savoir si j’ai généré du business avec, mais en tout cas j’ai généré de l’image. » me dit-il en parlant de la page Facebook de l’agence TempsRéel.
En ce qui concerne CercleCom sa notoriété et son image se sont faite grâce à la page Facebook. Au commencement, Fabrice ne voulait pas de site WEB pour son association car le simple fait de créer une page Facebook amenait pour lui l’idée de créer un réseau. Fabrice ROY et les autres membres ont été étonnés de voir à quel point Facebook avait lancé CercleCom, « ça a vraiment bien pris, on aurait pas eu les réseaux sociaux, nous n’aurions pas pu marquer notre territoire. ».
En ce qui concerne la définition du bon communicant, je retranscrirais seulement ses propos, car ils me semblent justes et de bon sens. « Un bon communicant c’est quelqu’un qui se met d’abord à la place du récepteur. C’est quelqu’un qui est capable de venir avec un propos qu’il a prévu de tenir et de défendre. Et l’adapter complètement à la personne qu’il a devant lui. C’est quelqu’un qui va d’abord comprendre les besoins de l’interlocuteur. Ce n’est pas sortir la campagne la plus belle, mais celle qui répondra aux attentes du client. » A la fin de ses propos Fabrice, me confie que c’est un grand défi d’être tout cela à la fois. Il dit également qu’il faut s’oublier soi même pour être vraiment à l’écoute.
Je terminerais par une phrase qui a retenu toute mon attention durant cette interview, et vous laisse méditer sur sa sémantique : « Chaque mot compte. ».
Suivre Fabrice sur :
En savoir plus sur :
merci Amélie pour cette interview (qui date un peu, non ? 😉
depuis, j’ai transmis le flambeau du Cerclecom à Olivier Mouchiquel
Merci pour votre participation. Oui elle date. J’espère que l’interview vous convient.
Ah, Olivier Mouchiquel, il était intervenu auprès de notre classe en début d’année.
Bonne continuation.