Rencontre avec Vincent Depuydt, chef du Pôle Communication et Innovation à la SNCF de Dijon

Vincent Depuydt, en charge du pôle Communication et Innovation de l’Etablissement Infra-Circulation de la SNCF, a ce rôle depuis maintenant deux ans. Son parcours pour en arriver à ce poste est atypique, tout comme son profil de communicant : il n’est pas présent sur le Web.

 

Pouvez-vous nous éclairer sur votre parcours professionnel ?

Bien sûr! Je me suis dirigé vers le droit, après mon BAC, pour passer un DEUG. Ensuite, j’ai travaillé au Syndic dans un cabinet de Dijon, comme gestionnaire de copropriétés. On avait autour de 2000 lots.

Ensuite, je suis entré à la SNCF en 2000, au FRET (transport de marchandises). Là-bas, j’avais un poste qui était déjà plus proche de ce que l’on considère comme de la communication : je passais mes journées à négocier. C’était du technico-commercial, avec un suivi de clientèle précis. Il fallait gérer des accords de transports, les clients et fournisseurs.

 

Cela ressemblait donc à de la communication, au sens littéral, n’est-ce pas ?

Tout à fait. On travaillait en 3×8, donc la nuit, et sans arrêt. Lorsqu’il y avait un souci, il fallait gérer la crise. Je pense notamment aux convois de souffre, par exemple, qui devaient être envoyés au plus rapidement à destination, avant qu’ils ne se solidifient dans le train. Il y avait un point de non retour, et s’il était franchi, on ne pouvait plus rien faire. Dans le cas contraire, il fallait prévoir le retour urgent du train, et son réchauffage en attendant d’être renvoyé. C’était une organisation exigeante, ou toutes les actions de communication étaient importantes. Même quand le train arrivait à destination sans heurts, il fallait prévenir le client.

 

Maintenant que vous êtes Communicant à plein temps, quel est votre rôle dans ce pôle Communication-Innovation de la SNCF ?

Je déploie la communication qui vient de la direction la circulation ferroviaire au niveau de l’établissement. C’est de la communication purement interne. Mon but c’est d’essayer de créer un sentiment d’appartenance aux métiers de la circulation. Je m’occupe du journal interne, publié tous les trimestres, et des séminaires par exemple.

Êtes-vous présent sur les réseaux sociaux ?

Du tout. Je ne suis sur aucun. Mes enfants non plus. Ma femme non plus (rires)… Société.com, éventuellement, mais ce n’est peut-être même plus le cas!

 

Et LinkedIn, vous y avez déjà pensé ?

Oh oui ! On m’envoie souvent des mails pour LinkedIn. Des gens qui m’invitent…

Je pense que ceux qui l’utilisent en ont besoin. Ils cherchent du travail, se créent un réseau, se mettent en avant. Ce n’est pas mon cas.

 

Personnellement, cela ne vous a jamais tenté ? Et vos proches ?

Si, si. Je suis quand même intéressé par les réseaux sociaux, à un niveau personnel. Je me ferai probablement un profil bientôt. Et puis ça serait aussi à un niveau pratique, parce qu’il y a beaucoup de sites internet maintenant qui font passer les inscriptions par Facebook, par exemple. C’est devenu incontournable. On y pense aussi pour suivre les photos des amis, de la famille, des voisins ! C’est la solution de facilité.

Alban Simon

Après un an en Australie, en tant qu’Assistant de Français, je suis maintenant en Alternance en communication, à la SNCF de Dijon. Je vise notamment le métier de Community Manager.

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