Clémence Garcia est la chargée de communication de la start-up . Aujourd’hui, elle accepte de nous parler de son métier et plus particulièrement de son rôle en tant que community manager, rôle donc qu’elle joue parmi tant d’autres.
Quel a été votre parcours professionnel ?
J’ai fait une licence en langues étrangères appliquées puis j’ai modifié mon parcours en allant en master communication globale au Cesacom à Paris.
En quoi consiste votre travail? Pouvez-vous nous décrire la journée type d’un Community manager ?
En tant que chargée de communication, diverses missions me sont confiées chez Commentseruiner, telles que la communication interne, le community management, les relations presse/e-relations presse et publiques, mise en place de stratégies etc. De ce fait, je suis également attachée de presse RP et e-rp pour ainsi gérer les relations avec les journalistes mais aussi avec les blogueurs et influenceurs pour diverses opérations : opérations presse, opérations concours avec des blogs, opération e-influence via les réseaux sociaux…
Il ne faut pas oublier le travail de veille. Que ce soit une veille en community management, relations presse, marketing ou globalement « web », le but est d’être à l’affut de toutes les tendances, toutes les nouveautés susceptibles d’intéresser l’entreprise d’un point de vue communication globale.
Je ne peux vous décrire une journée type puisque les journées ne sont jamais semblables. Il faut savoir gérer ton temps en fonction de ses missions, savoir mettre des priorités et savoir par quoi commencer et pourquoi. C’est assez libre donc il ne faut pas se laisser déborder.
Est-ce un travail prenant ? Travaillez-vous le plus souvent dans un bureau ou à domicile ?
Bien sûr c’est un travail prenant, comme sans doute n’importe quel travail. Je travaille au bureau avec mes 3 responsables et actuellement 2 stagiaires. Il faut savoir s’investir, surtout en start-up, afin qu’elle se développe grâce à nous en partie. Pour la partie community management, je n’ai aucune obligation à être réactive aux posts ou tweets en dehors des heures de bureau. Cependant, ma conscience professionnelle et mon envie de fédérer la communauté & de lui faire plaisir me font sortir mon smartphone en soirée pour checker les réactions. Une marketplace comme Comment Se Ruiner induit un service client à des horaires fixes mais pour le community management, que ce soit une demande clientèle ou un tweet/commentaire à la cool, plus vite on répond, mieux c’est pour nous, pour notre image de marque, notre notoriété et notre capital sympathie.
Quelles sont selon vous les qualités d’un bon Community manager ? Les erreurs à éviter ?
Je n’ai pas 40 ans d’expérience et je ne saurai définir ce qu’est un bon community manager.
Néanmoins, il me semble que certaines qualités sont à avoir dans son bagage : savoir être réactif, gérer la communication de crise, avoir de la répartie, savoir appliquer une ligne éditoriale, une orthographe irréprochable, être emphatique, disponible, organisé… Des qualités en soi, plutôt requises dans le monde de la communication.
Les erreurs à éviter ? Globalement, il ne faut pas s’arrêter au cliché suivant : le community manager s’éclate sur Facebook en répondant « lol » et en likant les commentaires de ses posts. Il faut avant tout connaître les réseaux aussi précisément que possible (comment poster, quand, où, pourquoi, comment répondre, ligne éditoriale, algo de chaque réseau…). Aujourd’hui, il faut savoir prouver que les réseaux sociaux apportent un réel plus à une entreprise/un client : le ROI (retour sur investissement) va ici jouer un rôle important.
Finalement, faire de la veille c’est bien, observer les pages qui fonctionnent c’est bien mais avoir sa propre sa stratégie c’est encore mieux. Innover sur le long terme est l’idéal tout en respectant les codes de base.
Pour finir, auriez-vous quelques conseils pratiques à donner à tous ceux qui seraient intéressés par ce métier ?
Si j’ai un conseil à donner à ceux qui sont attirés par le community management, je dirai qu’il ne faut jamais cesser d’être curieux. Ne pas s’arrêter à ce que l’on connaît, voit, perçoit, entrevoit… Il faut savoir analyser notre veille quotidiennement et savoir comment mettre en place sa stratégie de façon optimale.
Kossialé Bessan
Je m'appelle BESSAN Kossialé. Je suis en master 1 Ingénierie des Métiers de l'Information à l'Université de Bourgogne.