Entre deux rencontres sportives, François-Gilles Galo, speaker dans le monde du sport et animateur a pris le temps de livrer sa vision de la communication et de son métier.

Bonjour François-Gilles, peux-tu te présenter ?

Bonjour, je me présente  François-Gilles Gallo, 42 ans et père de 3 enfants. Je suis animateur dans l’événementiel et speaker à Dijon et dans la région.

Comment l’aventure speaker et animateur a-t’elle commencé ?

L’aventure a commencé lorsque dans ma jeunesse j’ai travaillé en tant que vendeur dans un magasin d’instruments de musique près d’Avignon. J’animais le magasin et d’autres petits événements.  J’ai ensuite enchaîné plusieurs petits boulots et je me suis fait connaître. C’est la communication, se faire un nom.

Pourquoi le domaine du sport semble-t’il te plaire plus particulièrement dans ton métier ?

C’est vrai que je ne travaille pas que dans le sport. Mais le domaine prend énormément de place dans mon métier.  J’ai longtemps été rugbyman et cela a sûrement influencé ce penchant sportif. Mais pour dire vrai, c’est surtout parce-que dans ce domaine les gens sont hyper réceptifs, le public du sport c’est le meilleur pour un speaker. Les gens vont à un match pour s’amuser et c’est super plaisant d’animer une salle réceptive.

Tu es speaker pour les deux principaux clubs de handball de Dijon (le CDB club de handball féminin et le DBHB club de handball masculin), pourquoi le hand ?

Le hand un peu par hasard, ou plutôt j’ai retrouvé le hand sur un malentendu. Je travaillais pour le CDB (club de hand féminin de Dijon) depuis un petit moment déjà puis le DBHB m’a contacté par la suite. Je travaille pour ce club depuis le début de la saison et pour le moment tout se passe très bien.

Quelle est ta journée type ?

Je me lève du pied droit, puis je mets la chaussette droite, la chaussette gauche, je bois un verre de cristalline, tel un footballeur… (rires) Non je n’irai pas jusqu’à là, mais c’est vrai que j’ai beaucoup de rituels. Les jours de match par exemple j’ai l’habitude de relire les compositions des équipes, de passer du temps sur internet pour m’informer, de regarder si il y a des blessés… Et surtout je me renseigne sur l’affluence attendue dans la salle de match ; 1000, 2000, 3000 personnes c’est très important d’être prêt. Ensuite j’ai tendance à aller voir d’autres matchs dans la journée avant le match que j’anime le soir, des matchs amateurs, professionnels, pour bien m’imprégner du contexte et pour voir les techniques d’animations proposées par d’autres clubs afin d’observer si elles marchent ou non.

Es-tu seul dans ta fonction ou as-tu une équipe lors des événements ?

J’ai une équipe autour de moi. Qui bouge selon les événements de façon générale, j’ai par exemple William Lucyszin avec moi au DBHB en tant qu’autre speaker et communicant. D’autres DJ sont également là autour de moi lors de certains événements. Mais j’ai surtout mon fils Valentino qui me suit partout pour la musique et qui commence à se faire un nom dans le métier. Il anime la partie association de la JDA Basket et surtout la partie handisport de la JDA ce qui est remarquable. Il travaille aussi depuis quelques semaines pour Radio Campus dans la section sport.

Penses-tu que la communication numérique (réseau sociaux, site internet…) est grandement reliée à l’événementiel dans lequel tu travailles ?

Pour être franc je ne me rends pas totalement compte de l’influence que la communication numérique peut avoir. Pas parce-que je la néglige bien au contraire, mais je n’ai pas d’outil pour quantifier ses résultats. Mais elle est très importante et on le sait, tu passes par les réseaux sociaux pour communiquer et l’information est directement captée par les personnes connectées que cela soit sur Facebook, Twitter, Instagram… C’est là tout l’intérêt de ces outils numériques que l’ont se doit de savoir appréhender.

De manière générale on peut finalement dire que dans ta vie professionnelle, tu prends ton pied ?

Si tu ne prends pas ton pied et si tu ne t’éclates pas, tu ne peux pas faire ce métier. Je vis ce métier, je mange, je respire speaker, dans la tribune je suis le plus grand supporter des équipes pour lesquelles j’anime les matchs. Tu vois, par exemple, demain (samedi 31 octobre) à 15H30 il y a CDB-Nimes au Palais des Sports, à partir de 15H30 et jusqu’à 18H00 je vais porter la casquette CDB et je serai à fond pour mon club. Puis à 20H30 il y a DBHB-Billère, je vais alors mettre ma casquette DBHB jusqu’à la fin de la soirée et ce jusqu’à être épuisé. Et même si il y a -3 points pour mon équipe je serai le dernier à y croire et à essayer de donner espoir aux gens et aux joueurs. C’est un métier. Tu dois l’aimer pour bien le faire sinon tu fais autre chose.

Pour finir , tu as une anecdote qui t’as marqué dans ton métier de speaker?

Des anecdotes j’en ai plein la tête… Avoir rencontré Murielle Hurtis, Boris Diaw, être ami avec Jackson Richardson (depuis l’été 2015 l’ancienne légende de l’équipe de France à l’époque des barjots Jackson Richardson est entraîneur du DBHB). Une des dernières qui m’a marqué, en plein milieu d’un match il y a quelques semaines, alors que c’est d’habitude les joueurs qui sont supportés, j’ai entendu mon nom être scandé dans la tribune du Palais des Sports Jean-Michel Geoffroy à Dijon  « FG, FG ! ». C’était super sympa.

 

Compte Facebook : www.facebook.com/francoisgilles.gallo.7?fref=ts 

Site officiel du Dijon Bourgogne HandBall : www.dbhb.org

Site officiel du CDB : www.cdb21.com